Vue du temple de Neptune, Dieu tutélaire de l'ancien Ville de Pesto …

Lugar de publicación
París
Fecha
1807
Signatura
BH GRL 2(151)

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Tipo
material gráfico
grabado
Fecha
Formato
image/jpeg
Idioma (código)
fre
Cobertura espacial
Titular de los derechos
Universidad Complutense de Madrid
Época
s.18
Núm. páginas
1 estampa
Notas
Olim.: 76 (margen inferior izquierda). - Sello de la Escuela Superior de Diplomática. - Ingresó en la Biblioteca Histórica procedente de la Facultad de Filología en 2000. - Forma parte de una serie de grabados del autor. - Antiguamente encuadernado con otras obras (Veduta di Roma, Pianta di Roma) en un volúmen con 159 estampas.
Enc. con otras obras
Forma parte de una serie de 21 estampas de vistas de restos de edificios en Paestum. La portada y las estampas XIX y XX realizadas por Francesco Piranesi. El resto, realizadas por Giambattista Piranesi en 1778. Hind cree que Francesco colaboró además en algunas de las firmadas por su padre
Nota al título: "Planche X" en el margen superior derecho y firma: "Cav. Piranesi F." en el margen inferior derecho. Inscripción a continuación del título en tres columnas en la parte inferior de la estampa: "Vue du temple de Neptune Dieu tutelaire de l' ancienne Ville de Pesto, quoi qu' on n' y voye aucune marque qui puisse indiquer si ce temple ap-/ partenoit à cette Divinité, ou á quelqu' autre. Il est situé dans le milieu de la Ville, et il est su(r)prenant par sa magnificence, et sa grandeur. Il est/ bâti de grosses pierres semblables a u Travertino, mais à cause de quelques deffauts il a été enduit d' un plâtre fin, tres blanc. La largeur/ des entrecollonements, est d' environ un diametre, et un quart des colonnes A proportion, qui par une judiciense simetterie donnoit aux/ colonnes les plus grand air de dignité, et une gravité qui s' accordoit bien avec la màsse du couronnement B, qu'elles devoient/ poter, et particulierement avec les grosseurs des Architraves C. L' Architecte a situé les trigliphes sur les Angles D. selon/ la côutume des Grecs, et pour cacher la monstruosité qu' auroit pu produir l' inégalité des métopes, placées alternativement/ il a rétréci les entrecolonnements E. un peu plus que les autres A. et il a élargi les metopes F plus que celles G qui en sont pro-/ ches il a aussi laissé les trigliphes tous d' une égale largeur, en sorte que celui qui considere ces deux alterations n' en est nullement choqué./ La gravité de cet ouvrage se fait sentir par la legereté des membres plus ou moins saillants, et les colliers des colonnes ne sont énoncés que par de simples lignes comme en// H, et les trois autres colliers I. qui sont de relief sont formés par les plus belles moulures et travailles avec le plus grand soin pour les mieux conserver dans cette/ pierre. Ainsi l' on peut connoítre que dans cet ouvrage, les Tailleurs de pierre ne l' ont pas cedé à ceux qui travailloient les marbres de Paros et de Carrare L' exa-/ ctitude des proportions caracterise ce batiment pour une production des plus parfaites, et des mieux éxécutées dans ce genre, et l' on peut dire que l' Architecte/ a tiré de son art de quoi s' attirer l' admiration de ses contemporains comme de la posterité. L' interieur de ce temple n' est pas moins beau que grandieux. L' homme/ de goût contemple avec plaisir l' ensemble de cet édifice, lors qu' aprés les moissons, il se trouve débarassé des herbages qui l' offusquoient. Les Peintres y trouveront éga-/ lement differents points de vue fort interessants, soit par ses differentes ouvertures, soit par la varieté des plantes champetres, qui l' environnent de toutes parts, ou bien/ par celle de plusieurs troupeaux de diverses couleurs, que les Bergers y conduisent. Neanmoins cette architecture grave n' est pas aujourd' huy intellegible pour tous ceux/ qui se transportent là, et qui aimeroient mieux y trouver d' autres ordres plus gracieux, comme l' Jonique, le Corinthien et le Composite, qui plaisent davantage aux yeux; et en effet les anciens/ Romains lors qu' ils donnerent dans le luxe, rechercherent l' architecture fardée, et la mirent plus en usage que les autres nations, comme plus propre à employer leurs richesses et à surpasser/ la matiere par le travail. Les Grecs mêmes voulant adoucir l' ordre Dorique, le chargerent de quelques ornemens, ce qui fut imité par les Romains au point qu' ils rencherirent encore sur// leurs models; car ceux qui n' ont la vraie théorie de l' art preférent toujours une architecture chargée de guirlandes, de fleurs et d' autres ornements à celle qui n' a qu' une simple pureté./ Ce temple là ne présente aucune bisarerie dans ses ornements. Dans l' autre édifice indiqué sur la planche precedente nous avons dit que les ornements des chapitaux étoient/ élégans, nous voyons par lá que ceux qui les fais oient n' ignoroient pas que la bisarerie d' un tel assortiment étoit deja bien connue; mais ils ont sçu le ménager, comme on fu à/ l' égard des chapiteaux des colonnes, et des pilastres du Collége des Anfictions. Pour ce qui est de ce temple, soit que ce fut la coûtume de la nation, qui tendoit au/ grave, et au simple, soit que ce fut sagesse dans l' Architecte, il est clair que cette entreprise fut conduite, et terminée avec dignité par la supression/ de la plus grande partie des ornements, pour le rendre solide, et grave. En cela l' on a voulu faire voir, que ces sortes de monuments étant construits d'/ une matiere dure, il étoit dans les vrais principes de l' art de n' en point trop alterer la nature, et qu' un édifice tout de pierre devoit/ conserver un grand air de force, et de solidité. K Restes de Travertins, qui servoient de base aux dégrés, par les quels on montoit au/ temple a peu prés comme on le voit encore aujord' hui dans un temple d' ordre Dorique entre les ruines de Pompeia. L Restes de l' édi-/ fice, que nous appellons le Collége des Anfictions. M Vue de la Mer"
Nota a la edición: La primera edición de "Differentes vues de quelques restes de trois grands édifices qui subsistent encore dans le milieu de l'ancienne ville de Pesto" se publicó en Roma en 1778 según Wilton-Ely. Esta es una edición publicada en París entre 1804 y 1807 que reúne unicamente las estampas a página completa
Nota a la edición: Marca de agua en una estampa de la serie, Robison 80 (Robison, Andrew. Early architectural fantasies: a catalogue raisonné of the etchings, 1986), sugiere también que se trata de una edición publicada en París entre 1800 y 1807 por Francesco y Pietro Piranesi
Colección de la edición
Grabados (Biblioteca Histórica UCM)
Differentes vues de ... Pesto
Impresor
Lugar de publicación
Signatura
BH GRL 2(151)
Identificador BUC
5327238042
Idioma
Francés
Europeana Type
IMAGE
Europeana Data Provider
Biblioteca de la Universidad Complutense de Madrid
Imagen para miniatura
1
Referencias en
Focillon, Henri. Giovanni-Battista Piranesi, 1918, 592. - Hind, Arthur M. Giovanni Battista Piranesi, 1922, p. 87. - Lafuente Ferrari, Enrique. Giovanni Battista Piranesi en la Biblioteca Nacional, 1936, p. 130. - Segundo centenario de la muerte de Giambatista Piranesi, 1978, p. 92. Petrucci. Catalogo generale delle stampe, 1953, p. 279-280, n. 671.- Pane, Roberto. Paestum nelle acqueforti di Piranesi, 1980. Wilton-Ely. Giovanni Battista Piranesi, The complete etchings, 1994, 727.